17 juin 2010

Lectures d'été


Le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou, coiffé d'un chapeau orné d'une tresse tenant lieu de ruban. Ce jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur revoit ce jeune homme qui est alors en train de discuter avec un ami. Celui-ci lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus.



Le jour de son quatorzième anniversaire, Wahab reçoit en cadeau la clef de l'appartement de safamille. Le soir, au retour de l'école, sa surprise est grande quand il entre et ne reconnaît plus le visage de sa mère. Le jour où il devient un homme est aussi celui où le réel se disloque sous ses yeux. Alors que commence pour Wahab une terrible initiation aux mensonges du monde, il s'enfuit de la maison et fait une fugue qui le transporte au-delà de lui-même, là où l'onirisme est roi. En quelques jours, il aura fait l'expérience de la peur et de la beauté, sur un fond de colère irrépressible, seul sur les chemins de l'aube, au bord de la folie.


En 1914, un jeune garçon usurpe l'identité d'un général de guerre en enfilant son uniforme. Cette imposture lui ouvre les portes de la gloire. Mais l'adolescent rêveur et fantaisiste est rattrapé par la réalité. Son imposture le conduira jusqu'au front.

Hugues Francoeur est un jeune Québecois d’origine Chinoise. Il fut abandonné par ses parents lorsqu’il était encore bébé et ce sont ceux qui allaient devenir ses parents adoptifs qui l’ont trouvé dans un panier à provision de supermarché. Ce roman raconte l’histoire de son amitié avec Habéké Axoum, un jeune Africain lui aussi adopté par une famille « canadienne ». Au fil du livre, nous suivons les aventures de ces deux jeunes garçons perdus quelque part entre l'innocence et la réalité.


En 1928, cinq ans après la mort de Raymond Radiguet, lors d'une cure de désintoxication dans une clinique, Jean Cocteau, opiomane, écrit et dessine.

B O N N E L E C T U R E